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Quels sont les différents types de toitures ?

Toiture en pente, toiture plate ou toit terrasse sont les trois grands types de couvertures de nos maisons. La première, restant de très loin sur la première marche du podium, est celle que nous traiterons ici.. On vous explique tout sur la toiture en pente

Charpente industrielle ou traditionnelle ?

S'il existe des charpentes métalliques, les plus répandues sont les charpentes en bois, traditionnelles, et industrielles. La charpente traditionnelle, livré en kit ou pré-montée,  est composée de plusieurs fermes : un élément fait de plusieurs pièces de bois massif et qui est indéformable. Apparente pour montrer tout son charme, elle offre aussi une très bonne hauteur sous combles pour les rendre aménageables. Elle est disponible dans de nombreuses essences de  bois. Inconvénients : elle est très lourde et demande d'importants moyens de levage, un entretien régulier et un traitement contre les insectes xylophages.

La charpente industrielle est composée de fermes en bois et est assemblée par des connecteurs métalliques qui forment des triangles : les fermettes. Les charges sont ainsi réparties équitablement. Elle est de plus en plus utilisée dans les constructions neuves. Sa structure est plus légère que celle de la charpente traditionnelle, car composée de fermes en bois de faible épaisseur, ce qui la rend plus rapide à installer. Inconvénients : sa mise en place est complexe et demande le savoir-faire d'un couvreur, et elle rend les combles inhabitables.

Quel est le prix d'une charpente au m2 ?

Le prix d'une charpente industrielle en construction varie de 70 à 120 euros, et de 130 à 250 euros/2 en rénovation. Le prix d'une charpente traditionnelle en sapin varie de 90 à 130 euros, d'une charpente en pin de 130 à 170 euros et d'une charpente en chêne de 160 à 210 euros/m2.

Quel est le prix pour refaire la charpente d'une toiture de 100 m2 ?

Si nous nous basons sur les prix ci-dessus en établissant une moyenne de 200 euros/m2 pour une charpente industrielle, il vous en coûtera 20 000 euros, dépose de l'ancienne et main- d'œuvre comprises. Si nous établissons une moyenne e 150 euros/m2 pour une charpente traditionnelle, il vous en coûtera 15 000 euros, dépose de l'ancienne et main d'oeuvre comprise

Comment traiter une charpente ?

Le bois d'une charpente industrielle, quand il n'est pas imputrescible et insensible aux insectes style bois exotique, est normalement traité en usine. Il n'est donc pas nécessaire d'intervenir dans l'immédiat mais seulement au bout de 10 ans. Ce n'est le cas d'une charpente traditionnelle. Une fois montée, il faudra la traiter intégralement contre les produits xylophages autres termites ainsi que la mérule, un champignon dévastateur. Les produits utilisés sont très nocifs et doivent être appliqués par un professionnel équipé d'une combinaison, d'un masque de peintre, de lunettes et de gants.

  • Le traitement de la charpente par imprégnation au pistolet coûte ente 6 à 8 euros le m².
  • Le traitement de la charpente par injection revient entre 2 à 5 euros par point d’injection nécessaire

Enfin, si vous souhaiter vendre votre bien immobilier, sachez que les diagnostics mérules et termites sont obligatoire dans certaines zones délimitées par arrêté préfectoral : ces diagnostics parasitaires s’élèvent en moyenne à 100 euros

Pour trouver l'artisan qui traitera votre nouvelle charpente, rendez-vous sur la plateforme maison.fr.

Comment trouver un bon charpentier ou couvreur près de chez moi ?

Vérifiez sa réputation : quelle que soit la méthode utilisée pour trouver un charpentier ou un couvreur, vous devez vérifier sa réputation. Pour cela, rendez-vous sur internet pour lire les avis. Il est fréquent que d’anciens clients satisfaits ou non déposent des commentaires sur les travaux effectués par l’artisan. Ainsi, les avis des clients vous donnent déjà une première idée de ses compétences et son professionnalisme.

Renseignez-vous sur l'entreprise : dans la même veine que la lecture des avis, vous devez prendre quelques minutes pour contrôler l’existence de la société. Vous évitez ainsi les arnaques ! Avec son nom et le numéro de Siret ; obligatoirement mentionnée lors de la demande et l'établissement du devis ; vous pouvez vérifier sur Infogreffe.fr ou societe.com. Cela vous permet de contrôler qu’il est toujours en activité, qu’il n’est pas en faillite ou pire radié ! De même, il est possible de demander à l’artisan un justificatif prouvant son inscription au répertoire des métiers.

Faites marcher le bouche-à-oreille : mieux que des avis sur internet, les avis de personnes pouvant vous conseiller sur un artisan charpentier ou couvreur ayant travaillé chez eux et dont ils sont satisfaits ou non sont encore plus précieux.

Comment réaliser une isolation sous toiture ?

Il existe deux types principaux de combles : les combles perdus et les combles aménageables. Les combles perdus, qui ne sont pas utilisés et souvent difficiles d'accès, peuvent être isolés par soufflage d'un isolant en vrac comme la laine de verre, la laine de roche, la laine de mouton ou la ouate de cellulose. Cette méthode permet une répartition homogène de l'isolant, assurant une isolation efficace.

Pour les combles aménageables, c'est-à-dire ceux qui sont ou qui peuvent être transformés en espace de vie, l'isolation peut être réalisée avec des panneaux ou des rouleaux d'isolant. Ces matériaux sont traditionnellement installés entre les chevrons de la charpente du toit, c'est-à-dire dans les rampants de la toiture, offrant une isolation thermique et acoustique. Mais la nouvelle technique est de poser l'isolant entre les chevrons et de la recouvrir d'une seconde couche croisée, les deux couches étant maintenues par les chevrons et une ossature métallique. Le tout est recouvert d'un film pare-vapeur, qui empêche la vapeur d'eau de pénétrer dans la paroi, puis de plaques de plâtre BA13 ou de lambris pour la finition. Ce doublage permet de dissimuler les boîtiers électriques

Il est important de noter que l'isolation des combles doit être effectuée en respectant certaines normes pour garantir son efficacité. La Réglementation thermique (RT 2012) impose une résistance thermique minimale pour l'isolation des combles. Il est donc recommandé de faire appel à un professionnel pour assurer une isolation correcte et conforme aux normes. Depuis le premier janvier 2022, toutes les demandes de travaux préalables et de permis de construire sont soumises à la Réglementation environnementale 2020 (RE 2020), qui renforce la RT 2012.

Pour bénéficiez des aides de l'État sur l'isolation, il faut faire appel à un artisan certifié RGE (Reconnu garant de l'environnement), que vous pourrez trouver sur blabla maison.fr

Quelle épaisseur d'isolation dans les combles ?

L'épaisseur d'isolation recommandée pour les combles dépend du type d'isolant que vous utilisez (laine de verre, laine de roche, polystyrène extrudé, laine de bois, laine de mouton...), car différents matériaux ont des propriétés d'isolation thermique différentes. Cependant, en général, plus l'isolation est épaisse, plus elle est efficace.

En France, la Réglementation Thermique 2012 (RT 2012) recommande une résistance thermique R minimale de 8 m².K/W pour l'isolation des rampants et soubassements des combles perdus, et de 6 m².K/W pour l'isolation des combles aménagés. Cette valeur de R indique la performance thermique de l'isolant : plus elle est élevée, plus l'isolant est performant.

Pour atteindre ces valeurs de résistance thermique avec des matériaux couramment utilisés, il faut généralement une épaisseur d'isolation d'environ 30 à 40 cm pour la laine de verre ou de roche, et d'environ 20 à 25 cm pour des isolants plus performants comme la mousse polyuréthane, plus performante.

Le lambda  (λ) des matériaux a aussi son importance. Il détermine leur conductivité thermique. Plus il est bas, plus le matériau est isolant. Exemple :  λ = 0,O32 à 0,040 pour la laine de verre, 0,38 pour la fibre de bois, 0,35 à 0,42 pour la laine de mouton...

Il est important de noter que ces valeurs sont indicatives et peuvent varier en fonction du type exact d'isolant utilisé et de la performance thermique spécifique de celui-ci. Pour une estimation plus précise, il est recommandé de consulter un professionnel de l'isolation pour une pose dans le règles de l'art.

Quelles sont les deux techniques d'isolation thermique des combles perdus ?

Il existe deux techniques principales pour isoler les combles perdus : l'isolation par soufflage et l'isolation par épandage. Ces deux techniques offrent une bonne performance thermique et permettent de réaliser des économies d'énergie significatives. Le choix entre les deux dépendra de vos combles et de votre budget.

Isolation par soufflage

Cette méthode est généralement utilisée lorsque les combles sont difficiles d'accès. Elle consiste à utiliser une machine qui souffle l'isolant en vrac (comme la laine de verre, la laine de roche, de la laine de mouton ou la ouate de cellulose) dans les combles, sous forme de flocons. L'isolant est réparti de manière homogène, permettant de couvrir l'ensemble de la surface, y compris les zones difficiles à atteindre. C'est une technique rapide et efficace, mais elle nécessite l'intervention d'un professionnel.

Isoler les combles soi-même par épandage

Cette technique est possible lorsque les combles sont accessibles. Elle consiste à étaler manuellement l'isolant en vrac, là aussi sous forme de flocons, sur le plancher des combles. Comme pour la technique de soufflage, l'isolant peut être de la laine de verre, de la laine de roche, de la laine de mouton ou de la ouate de cellulose. C'est une méthode plus simple et moins coûteuse que le soufflage, mais elle peut être plus longue et moins homogène, surtout si l'espace est encombré ou difficile d'accès.

Dans le deux cas, il faut planter à différents endroits des témoins gradués pour vérifier l'épaisseur de l'isolant, de façon à être sur de bénéficier des aides de l'état. Les isolant sont aujourd'hui conçus pour éviter leur tassement dans le temps.

Ces deux techniques brassent beaucoup de poussières, masque et lunettes indispensables !

Quelle est le meilleur isolant pour les combles perdus comme aménagés ?

Le choix de l'isolant pour vos combles dépend de plusieurs facteurs : la configuration de vos combles (perdus ou aménageables), votre budget, les caractéristiques thermiques et acoustiques souhaitées, et vos préoccupations environnementales.

La laine de verre et la laine de roche sont parmi les isolants les plus couramment utilisés pour les combles. Elles offrent une bonne performance thermique à un coût relativement bas. La laine de roche a également d'excellentes propriétés acoustiques.

La ouate de cellulose, fabriquée à partir de papier recyclé, est une autre option populaire. Elle offre une performance thermique comparable à celle de la laine de verre et de roche, tout en étant plus écologique.

La laine de mouton et le liège sont des options naturelles qui offrent une bonne isolation thermique. Elles sont plus chères, mais peuvent être intéressantes si vous privilégiez des matériaux renouvelables et à faible impact environnemental.

Les isolants synthétiques comme le polystyrène expansé (PSE) ou le polyuréthane sont très performants thermiquement, mais leur fabrication a un impact environnemental plus élevé.

Enfin, il existe des panneaux isolants multicouches, qui combinent plusieurs matériaux pour maximiser la performance thermique. Ils sont généralement plus chers, mais peuvent être une bonne option si l'espace est limité.

Pour choisir l'isolant le plus adapté à vos besoins, il est recommandé de consulter un professionnel de l'isolation, qui pourra vous conseiller en fonction de votre situation spécifique. Dénichez-le sur maison.fr

Isolation projetée

L'isolation projetée, aussi appelée "isolation par projection" ou "projection de mousse", est une méthode d'isolation qui consiste à projeter un isolant sous forme de mousse sur la surface à isoler. La mousse utilisée est généralement une mousse de polyuréthane, mais d'autres types de mousse peuvent également être utilisés.

Cette technique présente plusieurs avantages. D'abord, l'isolant projeté adhère directement à la surface, ce qui évite les ponts thermiques et assure une isolation continue. Ensuite, comme la mousse se dilate lorsqu'elle est projetée, elle remplit parfaitement tous les interstices, même les plus petits, ce qui garantit une isolation optimale. De plus, l'isolation projetée offre une bonne performance thermique et acoustique.

L'isolation projetée peut être utilisée pour isoler différents éléments de la maison : murs, planchers, toits, combles... Elle est particulièrement adaptée pour les surfaces irrégulières ou difficiles d'accès.

Cependant, cette méthode nécessite l'intervention d'un professionnel et son coût peut être plus élevé que d'autres types d'isolation. De plus, la mousse de polyuréthane a un impact environnemental plus élevé que d'autres isolants.

Il est donc recommandé de bien se renseigner et de peser le pour et le contre avant de choisir cette méthode d'isolation.

Comment isoler sur toiture ?

L'isolation peut aussi être réalisée par la toiture. On pose sur les pannes de charpente extérieure un platelage fumant un plancher incliné puis des panneaux rigides de polystyrène. Un contre-liteau est ensuite fixé dans les chevrons au travers de l'isolant. Reste à poser les tuiles en terre cuite, ardoises ou panneaux imitation tuiles sur les liteaux. Cette technique demande de gros travaux est est coûteuse, car il faut en plus mettre la toiture à nu, s'appelle le sarking. L'autre techniques passe par des panneaux sandwiches chevronnés épais posés sur les pannes, comprenant un isolant et une face intérieure pour la finition, (peinte le plus souvent). Ces faces étant parfois proposées dans différents coloris, économisant les travaux de peinture. Les liteaux et panneaux sandwiches sont ensuite recouverts de tuile en terre cuite, d'ardoise, de panneaux en acier imitation tuiles...  

Toutefois, l'isolation par l'extérieur demande un investissement initial beaucoup plus important que l'isolation par l'intérieur. Le coût de l'ITE varie en fonction des matériaux choisis, de la surface à isoler et des particularités de l'habitation. Il est également nécessaire de faire appel à un professionnel pour réaliser ce type de travaux de rénovation, ce qui représente un coût supplémentaire.

Toutes ces techniques d'isolation peuvent tous faire bénéficier de MaPrimeRénov', qui remplace l'ancien Crédit d'impôt pour la transition énergétique (CITE).

Comment nettoyer et traiter une toiture ?

Le nettoyage d'une toiture, vu la surface à couvrir, s'effectue généralement deux fois par an. La première peu avant le printemps au nettoyeur haute pression pour éliminer les mousses (c'est le démoussage) et traces noires. L'eau peut être mélangée à une solution savonneuse pour plus d'efficacité. Si on a le temps, on peut aussi le faire à la brosse dure. La puissance du jet du nettoyeur haute pression doit être adaptée à la nature des tuiles pour ne pas les abîmer (tuiles et ardoises par exemple). On enlèvera aussi les feuilles mortes et autres déchets des gouttières. C'est faisable par un particulier à condition de le faire e toute sécurité avec échelle, harnais, et autres équipements de protection (EPI). Une fois la couverture propre, on applique au pulvérisateur un produit-mousse et un produit hydrofuge sur toute la surface pour l'étanchéité de la toiture en complément du recouvrement des tuiles. Un autre démoussage avec traitements est conseillé à la fin de l'automne, là aussi sans oublier de nettoyer les gouttières.

Comment refaire sa toiture à moindre coût ?

Il n'y a pas trente-six-mille solutions : il faut utiliser des matériaux de récupération et se muer en autoconstructeur. Faites le tour des chantiers pour glaner des chutes de matériaux, comme les madriers, les tuiles non utilisées, passez des petites annonces pour débarrasser les particuliers qui ne savent pas quoi en faire et ne veulent pas payer pour les amener en déchetterie... Vous pouvez aussi opter pour une couverture en tôle ondulée imitation tuiles beaucoup moins chère aux m.

Quelle toiture choisir ?

Rie ne vaut une toiture traditionnelle en tuiles de terre cuite ou ardoises, en pierre naturelle type lauzes. Attention, le PLU de votre commune peut vous imposer le style et la couleur des tuiles, ce qui est particulièrement flagrant en fonction des spécificités régionales.

Les différents types de tuiles hors ardoises

Les tuiles traditionnelles sont en terre cuite le plus souvent, résistantes au gel, imputrescibles et lessivables. L’étanchéité se fait par recouvrement des tuiles les unes sur les autres pour les tuiles classiques, ou par emboîtement pour les tuiles mécaniques. Il existe une très grande variété de formes de tuiles et de couleurs de tuiles, mais concentrons-nous sur les cinq grandes familles.

Les tuiles classiques 

  • L'ardoise : issue de carrières, elle est façonnée en tuile plate. Sa pose par recouvrement est très particulière, au crochet ou cloué et doit être confiée à un professionnel. On compte environ 40 ardoises par mètre carré de toiture.
  • La tuile plate : elle imite les couvertures en ardoise, et peut être en béton ou terre cuite. Elle existe en version plate ou avec bout légèrement arrondi. C'est une tuile légère qui ne peut être utilisée que sur des pentes supérieures à 35°. On compte entre 65 et 75 tuiles par mètre carré de toiture.
  • La tuile canal : de forme courbée, elle est posée une ligne en-dessous et une au-dessus. Les tuiles se bloquent par l'effet de glissement et de poids. La tuile canal est particulièrement utilisée dans les régions ensoleillées, dans le Sud de la France par exemple. Elle permet l’évacuation rapide des eaux lors d’orages violents. Elle s'adapte sur les toits à faible pente contrairement à la tuile plate et sont assez lourdes. On parle de canal 40 ou de canal 50, le chiffre indiquant leur longueur en cm. On compte 18 à 55 tuiles canal par mètre carré.
  • La tuile double canal :  elle possède le même galbe que la tuile canal mais dispose d'une partie droit faisant office de "gouttière". Elle nécessite moins de tuiles au m2 qu'une tuile romane simple

Les tuiles mécaniques 

  • La tuile romane : elle ressemble à la tuile canal avec sa forme très arrondie mais elle bénéficie en plus d'une partie droite faisant office de "gouttière".  Sa conception est particulièrement adaptée aux toits à faible pente d'où une utilisation conséquente dans le sud de la France pour évacuer l'eau rapidement lors de fortes pluies. On compte entre 10 et 15 tuiles romanes par mètre carré.
  • La tuile double romane : son design est moins arrondi et son poids un peu plus important. Elle nécessite moins de tuiles au m2 qu'une tuile romane simple et est utilisée dans les régions venteuses

Les tuiles grand moule et petit moule

Elles sont plates ou à relief sur le côté droit, elles peuvent être à onde, à panne, à cornet (différentes formes). La tuile à côté possède un relief central en forme de losange. Elles se retrouvent dans quasiment toutes les régions. On compte entre 10 à 22 tuiles par mètre carré suivant le moule.

Les tuiles en béton 

Elles sont moins utilisées que les tuiles classiques en terre cuite. Elles sont fabriquées à partir d’un mortier. Il est possible de les colorer à l’aide de pigments, mais leur faible durée de vie n'en fait pas un atout. On compte environ 10 tuiles par mètre carré.

Les tuiles photovoltaïques 

Ecologiques et économiques, les tuiles photovoltaïques permettent de réduire les factures d’électricité. Elles restent très chères, et sont peu répandues. Ce type de tuile possède les mêmes dimensions que les tuiles classiques afin de pouvoir s’adapter à la toiture. Il n’est pas nécessaire d’avoir la toiture entière recouverte de tuiles photovoltaïques pour faire fonctionner votre installation solaire. Attention, leur pose implique l’intervention de professionnels.

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Les tuiles en fibro-ciment

Fabriquées à l'aide de fibres locales, de sable et de ciment, elles sont écologiques et plus économiques que les autres solutions de tuiles. Mais elles doivent être entretenues régulièrement, car elles sont sensibles aux mousses. Moins résistantes, souffrant de condensation, elles sont souvent responsables de ponts thermiques. Elles ne font pas partie des toitures les plus choisies. On compte entre 18 à 55 tuiles par mètre carré selon le modèle.

Le coût des tuiles hors pose 

Type de tuilePrix moyen au m2Prix à l'unité
Ardoise 30 à 500,70 à 3 €
Tuile plate80 à 100 €0,50 à 2 €
Tuile canal 15 à 110 €0,60 à 2 €
Tuile romane 25 à 75 €1,40 à 10 €
Tuile grand et petit moule55 à 125 €1,10 à 20 €
Tuile béton80 à 100 €0,50 à 2 €
Tuile photovoltaïque900 à 3 000 €450 et 1 500 €
Tuile fibro-ciment8 à 20 €0,50 à 2 €

En règle générale, on considère que la pose de tuile et le remplacement de tuiles cassées, varie entre 40 et 130 euros le mètre carré en moyenne pour la pose et la fourniture.

Les tuiles accessoires et de finition

  • La tuile fronton est une tuile décorative située en bout de faîtage (ligne de jonction supérieure de deux pans de toiture inclinés suivant des pentes opposées), assurant la jonction des rives du toit.
  • La tuile faîtière, semi-cylindrique, angulaire ou conique, elle est à recouvrement par glissement ou emboîtement.
  • L'épi est un élément surmontant un poinçon au-dessus du faîtage. Il est en terre cuite, en bois, en zinc ou fer forgé. 
  • Le poinçon est une pièce de raccordement de faîtage, il est à deux, trois ou quatre voies.
  • La tuile de rive constitue l'extrémité latérale d'un pan de toiture autre que le faîte ou les égouts. Elle est droite (parallèle à la ligne de plus grande pente) ou biaise.
  • La lanterne est un accessoire en terre cuite mis en place sur une douille et surmontant le tuyau de sortie d ventilation (VMC, évent de chutes de sanitaires/W-C).
  • La tuile à douille est destinée à protéger les sorties des conduits de ventilation des pièces techniques de la maison (cuisine, salle de bains, W-C).
  • La chatière est une petite ouverture aménagée pour la ventilation des combles ou de la toiture. Elle se place en quinconce en haut et en bas de la toiture.

Les autres types de couvertures 

Parmi les autres types de couvertures faciles à poser sur les liteaux d'une charpente, on trouve la plaque de tôle ondulé (à partir de 30 euros/m2 pose comprise) et la plaque d'acier imitation tuiles (à partir de 60 euros/m2 pose comprise). Ce sont des options très économiques par rapport aux tuiles classiques ou mécaniques. La couverture en zinc doit elle être réalisée par un artisan zingueur, et est elle très chère : comptez 200€/m² en moyenne, avec une fourchette comprise entre 155€/m² et 305€/m² pose incluse.

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Créé par Les experts travaux de maison.fr

Publié le 27 mars 2023

Mis à jour le 03 juillet 2023