L'installation d'une pompe à chaleur, même si elle est accessible aux gros bricoleurs, doit être réalisée par un plombier chauffagiste professionnel certifié RGE. Pour des raisons de manipulation du fluide frigorigène, de garantie décennale et pour pouvoir toucher les aides de L'État. Encore faut-il trouver le bon installateur car le métier est toujours aussi décrié.
Faire appel à une entreprise spécialisée est essentiel pour garantir la pérennité de l'installation et obtenir le meilleur rendement possible. La pose doit être réalisée dans le respect des normes et les règles de l'art. Tous les plombiers chauffagistes sont aujourd'hui formés à la pose des pompes à chaleur. Voici quelques moyens pour trouver une entreprise de plombiers chauffagistes de confiance :
Pour trouver une entreprise de plombiers chauffagistes de confiance, rendez-vous sur la plateforme maison.fr.
Le sol, l’eau des nappes phréatiques ou l’air stockent chaque jour les rayons du soleil. Récupérer cette énergie gratuite et renouvelable et s’en servir pour le chauffage ou la production d’eau chaude sanitaire (ECS), est le but des pompes à chaleur.
Les PAC peuvent également produire de l’eau chaude sanitaire. On peut obtenir de l’eau chaude sanitaire de deux façons :
Tout d'abord, elle se pose aussi bien en neuf qu'en rénovation. Elle ne consomme que peu d'électricité (Pour 1kWh d’électricité consommée pour fonctionner, la PAC restitue 3 à 4 kWh de chaleur), chauffe rapidement et assure une température stable dans toutes les pièces, elle peut produire de l'eau chaude sanitaire (ECS) et éligibles aux aides telles MaPrimeRénov' et autres CEE (voir en bas de page).
Bon à savoir : les passoire thermiques
Attention, si votre maison est une passoire thermique, c'est-à-dire très mal isolée, il ne sert à rien d'installer une PAC. Des travaux d'isolation doivent être réalisés au préalable.
Ces équipements électriques réduisent notre consommation d’énergies fossiles et nos rejets de gaz à effet de serre. Et allègent la facture d'électricité jusqu'à 45% voire plus en choisissant un modèle de classe A+++.
On trouve sur le marché différents types de pompes à chaleur : air/air, air/eau, sol/sol, sol/eau, eau/eau ou eau glycolée/eau. Le premier terme désigne l’origine du prélèvement, le second le mode de distribution de la chaleur dans le logement. Seule exception : la PAC eau glycolée/eau qui puise la chaleur dans le sol (avec des capteurs enterrés contenant de l’eau glycolée). On peut les regrouper en deux grandes familles et deux modes de chaleur :
les PAC basse et moyenne température (PAC BT et MT) fournissent une eau à température comprise entre 35 et 45°C. Elles conviennent aux logements ayant de faibles besoins de chauffage, sont très performantes et économes en énergie ;
Le coût des PAC dépend du matériel installé, de la configuration retenue... L’ordre de grandeur des prix pour l’installation d’une PAC dans une maison individuelle de 110 m2 est le suivant (chiffres Ademe de 2012) :
- PAC aérothermique dédiée au chauffage, 11 000 € HT, pose comprise ;
- PAC géothermique dédiée au chauffage à capteurs verticaux, investissement supplémentaire de 2500 à 4000€ HT (coût des capteurs et du forage), soit 13 500 à 15 500 € HT au total ;
- PAC géothermique dédiée au chauffage à capteurs horizontaux, investissement supplémentaire de 1 800 à 3 000 € HT pour une installation à capteurs horizontaux soit 12 800 à 14 000 € HT au total;
Les chiffres plus récents, pour une PAC air-eau, type de pompe le plus vendu et installé, se situent entre 10 000 et 16 000 euros pour une PAC avec production d'eau chaude sanitaire (ECS) avec un prix moyen de 13 500 euros, et entre 10 000 et 15 000 euros pour une PAC sans ECS, soit une moyenne de 12 500 euros.
Le prix TTC d'une pompe à chaleur géothermique est de 17 300€ en moyenne, avec une fourchette comprise entre 14 000€ et 25 000 € installation comprise. Par exemple, le tarif d’une PAC à capteurs horizontaux va de 14 000€ à 22 000 €, alors que celui d’une PAC à captage vertical va de 16 000 € à 25 000 €.
Le chauffage par le sol est un réseau de tuyaux remplis d’eau chauffée grâce à un système de chauffage central. Il ne peut pas être alimenté par une pompe à chaleur air-air mais par une PAC Air-eau.
Appareil/Prestation | Coût TTC |
Prix posé d'une pompe à chaleur air-eau pour 100 m2 | 9 000 € à 15 000 € |
Prix posé d'un plancher chauffant hydraulique | 70 € à 120 €/m2 |
Entretien du plancher chauffant | 250 € à 750 €/an |
Entretien de la pompe à chaleur | 150 € à 250 €/an |
Prix moyen pour l'installation du dispositif | 10 000 à 12 000 € |
En général, le coût de la pose d’une PAC air-eau oscille entre 1 500 et 3 000 € TTC.
Selon nos estimations, une PAC air-eau va vous coûter entre 9 000 € et 15 000 € TTC (matériel et main-d'œuvre comprise) pour une surface de 100 m² selon ses performances et le fait qu'elle fournisse ou non chauffa et eau chaude sanitaire. Pour couvrir 100 m2, les tarifs bas d'une PAC air-air avec ECS oscillent entre 8 000 et 13 000 € TTC (matériel et main-d'œuvre comprise).
Le prix d'une pompe à chaleur air-eau varie de 10 000 euros et 16 000 euros (matériel et pose comprise) pour une habitation de 200 m2.
Cela demande un gros investissement. Comptez entre : 15 000 et 20 000 € pour une PAC solarothermique (avec des panneaux solaires thermiques) et 12 000 et 23 000 € pour une PAC couplée à des panneaux photovoltaïques, matériel et pose compris.
En comptant les aides financières (voir plus bas), le coût de remplacement d'une chaudière gaz par une pompe à chaleur peut être réduit entre 5000 et 15 000 euros TTC, et parfois moins
Une pompe à chaleur aérothermique par exemple consomme en moyenne 51 kWh/m²/an pour une maison de 100 m2, soit environ 814 euros par an hors contexte actuel dû à la crise énergétique et la hausse des prix de l'électricité.
En fonctionnement, une PAC coûte entre 3 et 7 € /m2 par an pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire hors abonnement d’électricité.
Tous ces appareils fonctionnent sur le même modèle. Ils sont constitués d’un circuit fermé et étanche dans lequel circule un fluide frigorigène à l’état liquide ou gazeux selon les organes qu’il traverse. Ces organes sont au nombre de quatre : l’évaporateur, le compresseur, le condenseur et le détendeur. Mais chacune ont des contraintes d'installation et des rendements assez différents :
Le captage doit être réalisé par un foreur professionnel et déclaré à la DREAL locale (Direction régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement).
Si vous installez une pompe aérothermique dans une région au climat difficile, il sera peut-être nécessaire de faire installer un appoint de chauffage. Attention aussi au voisinage, certaines PAC sont plus bruyantes que d’autres. Il peut être nécessaire d’installer des dispositifs pour limiter la nuisance (écran antibruit, pose sur des plots anti-vibratiles, etc.). En copropriété, avant d’installer une PAC aérothermique, il faut vérifier que ce type d’appareil y est autorisé.
En inversant le cycle du fluide frigorigène, la pompe à chaleur puise des calories dans le logement et les rejette à l’extérieur. Les PAC munies de ce dispositif sont dites « réversibles » ou à technologie inventer. Elles assurent une baisse modérée de la température, de l’ordre de 3 à 4 °C de moins qu’à l’extérieur. Il s’agit donc d’une fonction de rafraîchissement et non de climatisation. L’installation d’un système réversible incite à la consommation d’électricité tout au long de l’année alors qu’une pompe à chaleur uniquement dédiée au chauffage n’en utilise que l’hiver. Pour garder votre logement frais en été, veillez à limiter le rayonnement solaire sur toutes les fenêtres en installant des stores extérieurs et des volets.
Pour les pompes aérothermiques, il faut que l’air circule librement autour de l’unité extérieure. Il faut donc veiller régulièrement à ce qu’aucun obstacle (feuilles d’arbres, objets divers) ne vienne gêner cette circulation ; les bouches d’insufflation et les unités à détente directe doivent être dépoussiérées et nettoyées périodiquement (à l’eau savonneuse).
Pour les pompes géothermiques, l’utilisateur n’a pas d’entretien particulier à assurer lui-même. Comme une chaudière classique, la pompe à chaleur a une durée de vie de l’ordre de 15 ans. Les capteurs enterrés ont une durée de vie beaucoup plus longue, supérieure à 40 ans.
Pour que l’installation conserve ses performances et dure longtemps, il faut la faire surveiller et entretenir par un spécialiste tous les ans. Il contrôlera en particulier l’étanchéité du circuit frigorifique. Cette vérification est obligatoire pour les machines contenant plus de 2 kg de fluide frigorigène et ne peut être effectuée que par une entreprise qualifiée respectant la réglementation existante. Signer un contrat de maintenance, c’est s’assurer d’une visite annuelle (éventuellement bisannuelle pour une PAC réversible) pendant laquelle un technicien réalisera la liste d’opérations définies par le contrat.
Après avoir énuméré tous ses avantages. Le premier est le bruit de l'unité extérieur, qui se situe entre 45 et 65 décibels et est assez gênant, le Le seuil de tolérance du bruit de voisinage étant fixé à 25 dB en intérieur et 30 dB en extérieur. D'où l'intérêt de l'entourer d'un dispositif anti-bruit comme un caisson, qui la protégera aussi de intempéries même si les fabricants proposent des unités extérieures anti-corrosion. L'autre est son rendement (le nombre de calories restituées par rapport à l'énergie consommée), qui peut être amoindri en cas de basses températures (lorsque la température extérieure se situe entre +2 °C et -7 °C, votre consommation électrique peut doubler) et nécessiter un chauffage d'appoint qui alourdira la facture. Par ailleurs, un décret rend l'entretien obligatoire par un professionnel, pour les appareils entre 4 et 70 kW. Il doit être réalisé tous les 2 ans. Mais il est conseillé de souscrire à un contrat d'entretien annuel, ce qui vous coûtera de 170 à 320 euros par an. Le prix peut également être dissuasif, même avec les aides du gouvernement. Enfin, de nombreuses voix s'élèvent, contestant la mise en avant de la rapidité du retour sur investissement par les fabricants. En effet, si l'on quitte le logement après quelques années, l'installation d'une PAC se fera à perte.
MaPrimeRénov’, délivrée par l’Agence Nationale pour l’Habitat, se décline désormais en quatre couleurs, qui symbolisent le plafond de revenu fiscal de référence du foyer : Bleu, Jaune, Violet et Rose. Ils sont différents que l’on habite en Île-de-France ou dans le reste du pays. Si vous êtes dans la catégorie Bleu (ménages très modestes), le plafond de revenu fiscal est de 15262 euros pour un foyer d’une personne, jusqu’à 35894 euros pour un foyer de cinq personnes (plus 4526 euros par personne supplémentaire). En île de France, il sera de 21123 euros pour un foyer d’une personne, jusqu’à 49736 euros pour un foyer de cinq personnes (plus 6252 par personne supplémentaire). Si vous êtes dans la catégorie Jaune (ménages modestes), le plafond de revenu fiscal est 19565 euros pour un foyer d’une personne, jusqu’à 46015 euros pour un foyer de cinq personnes (plus (5797 par personne supplémentaire). En Île-de-France, il sera de 25714 euros pour un foyer d’une personne, jusqu’à 60546 euros pour un foyer de cinq personnes (plus 7613 euros par personne supplémentaire). Si vous êtes dans la catégorie Violet ou Rose, le plafond de revenu fiscal est de 29148 euros pour un foyer d’une personne, jusqu’à 69081 euros pour un foyer de cinq personnes (plus 8744 euros par personne). En Île-de-France, il sera de 38184 euros pour un foyer d’une personne, jusqu’à 90496 euros pour un foyer de cinq personnes (plus 11455 par personne supplémentaire). A noter que vous pouvez encore bénéficier de l'Éco prêt à taux zéro jusqu'au 31 décembre 2023.
Si vous êtes dans les catégories Bleu, Jaune ou violet, la prime concerne le changement de son système de chauffage pour un plus performant (le remplacement d'une vieille chaudière par une chaudières à gaz à condensation n'est plus éligible et exit les chaudières à fioul), l’isolation de la maison (murs, planchers hors planchers bas, combles, fenêtres en double vitrage), l’installation d’une ventilation et la rénovation globale. Si vous êtes dans la catégorie Rose, la prime concerne l’isolation de la maison (murs, planchers hors planchers bas, combles) et la rénovation globale. Tous ces travaux doivent être réalisés par un artisan qualifié RGE (Reconnu Garant de l'Environnement) pour qu'ils soient éligibles à la prime.
Pour faire appel à un professionnel qualifié, rendez-vous sur la plateforme maison.fr.
Si vous êtes dans la catégorie Bleu, vous pouvez bénéficier de :
Si vous êtes dans la catégorie Jaune, vous pouvez bénéficier de :
Si vous êtes dans la catégorie Violet, vous pouvez bénéficier de :
Si vous êtes dans la catégorie Rose, vous pouvez bénéficier de :
Bon à savoir : des aides bonus en plus
Grâce au bonus « bâtiment basse consommation » (BBC), les aides MaPrimeRénov’ (y compris MaPrimeRénov’ Sérénité) peuvent être bonifiées lorsque les travaux permettent au logement d’atteindre l’étiquette énergie A ou B (par exemple via une rénovation globale).
Grâce au bonus « sortie de passoire thermique », les aides MaPrimeRénov’ (y compris MaPrimeRénov’ Sérénité) peuvent être bonifiées lorsque les travaux permettent de sortir le logement du statut de passoire thermique (étiquette énergie F ou G avant travaux).
ans le cadre des forfaits MaPrimeRénov’, un audit énergétique est exigé pour bénéficier des bonus (« bâtiment basse consommation » et « sortie de passoire thermique »).
Chacun des bonus est de 1 500 euros. Le logement doit avoir plus de 15 ans et être occupé à titre de résidence principale au mois 8 mois par an. Pour en savoir plus et déposer votre dossier, rendez-vous sur France Renov ou maprimerenov.gouv.fr.